07 novembre 2011

Quand l'Europe n'est qu'une simple zone...

De ce côté-ci de l'Atlantique, on assiste à la fissure de l'Europe, et on espère le fameux coup de barre qui saura rassurer tous et chacun. Enfin, je dis « tous et chacun » mais je pense que ce sont surtout les acteurs des marchés boursiers, les investisseurs et autres pontes de la finance qui tentent de retrouver leurs esprits selon les bons mots des agences de notation qui régulent le monde avec une simple lettre de l'alphabet.

Bien entendu, je n'ai pas les connaissances suffisantes pour pouvoir analyser les tenants et aboutissants d'une situation économique qui a dégénéré au gré de crises, de mauvaises décisions et, sans me tromper, de spéculations et de cupidité. En revanche, je dois candidement avouer que je suis profondément attristée de lire et d'entendre que l'Europe se résume ces dernières semaines à une zone, celle de l'Euro. Elle n'a de nom que celui d'une monnaie. Monnaie, money... Bref, elle n'est qu'une entité économique.

Même si je l'ai quittée depuis de nombreuses années, je suis restée une Européenne dans l'âme car la nature même de son appellation - Union européenne - reflète ma vision, peut-être utopique, d'un monde basé sur l'ouverture et la solidarité.  Car il ne faut pas oublier que ce principe d'une Europe unie, autrefois meurtrie par les ravages de nombreux conflits, a vu le jour pour consolider la paix sur le continent. Son essence même ne doit donc pas être reléguée au second rang. Au contraire, si ce grand rêve humaniste a bien su se concrétiser, il doit pouvoir aujourd'hui insuffler l'énergie nécessaire pour traverser les tempêtes, quitte à devoir lui apporter quelques ajustements. Car mon souhait le plus cher est que l'Europe se redresse à la face du monde pour que de Madrid à Vienne ou de Copenhague à Athènes, on continue de cultiver ce lien sans frontières.

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