25 janvier 2012

À voir, à voir, mon cher Edgar !

Est-ce en raison des discussions et interrogations autour de la sortie du nouveau documentaire percutant de la réalisatrice Léa Pool, intitulé L'industrie du ruban rose ?

Est-ce parce que je me pose parfois, moi aussi, la question quant à l'authenticité de ces campagnes monstres de lutte contre le cancer menées par diverses grandes entreprises ? Se paient-elles ainsi de la crédibilité marketing sur le dos de leurs causes ?

Ou est-ce tout simplement parce qu'à six ans seulement, on m'a dit qu'il a ri et pleuré à la fois au visionnement du film L'artiste (et pas seulement à cause du chien...) ?

C'est certainement un peu la combinaison des trois raisons qui m'incite à vous parler d'un petit garçon très spécial. Edgar est le fils du père de ma fille, soit son demi frère. Non, son frère tout simplement. Et pour moi, qui n'est pas sa mère, il est le fils que je n'aurai jamais. Je l'aime comme si c'était mon propre enfant. Pourtant, notre relation d'amour n'aurait jamais pu se développer. L'annonce de sa venue au monde a été un des plus grands chocs de ma vie, alors que je me remettais lentement de ma séparation avec son père. Puis, il y a eu le prénom, Edgar. Non mais quelle est l'idée d'appeler son enfant ainsi ! C'est ce que vous pensez aussi, n'est-ce pas ? Eh bien, croyez-le ou non, il le porte à merveille du haut de ses six ans maintenant.

À l'âge de deux ans, la santé d'Edgar s'est détériorée, et il a dû combattre une foutue leucémie. Pourquoi lui, un si jeune enfant ?  Il n'avait pas de stress (enfin, je crois), il ne fumait et ne buvait pas (ça, j'en suis sûre) et il bougeait pas mal. Il avait tout simplement la vie devant lui. Il l'a toujours, je croise les doigts. Je voudrais vous rassurer avant que vous ne poursuiviez votre lecture. Pendant deux ans, il en a bavé, il en a avalé, des pilules, il en a eu des piqûres aux bras ou aux fesses, et il en a vu des docteurs, des infirmiers et des infirmières (tous formidables) de l'hôpital Sainte-Justine à Montréal. Malgré toute cette cochonnerie au-dedans et en dehors, il a continué à nous faire rire; il a continué à m'impressionner.

Bref, tout cela pour dire que même si les campagnes de financement ne se font pas toujours dans les règles de l'art (en revanche, le documentaire de Léa Pool aura certainement le mérite de pointer le doigt et les yeux sur quelques aberrations ici et là), toutes les activités de collecte de fonds - souvent appuyées par des hordes de bénévoles dévoués - demeurent incontournables et indispensables, ne serait-ce que pour permettre la poursuite des travaux de recherche et offrir les services adéquats aux malades et à leurs proches.

Tout cela pour dire aussi que chaque nouvel anniversaire de « Monsieur Edgar », aujourd'hui en rémission - je croise les doigts et les orteils cette fois - est à chaque fois une autre promesse de vie et de joie à ses côtés. Car une chose est certaine, je veux le voir grandir et si la vie me le permet, je veux toujours être là pour lui - au même titre que ma fille - en espérant qu'il voudra bien me confier son premier amour...

Il y a un an, Edgar est allé rencontrer le Père Noël grâce à la Fondation Rêves d'enfants. Sur un vol d'Air Transat, il a pris la direction du Pôle Nord avec sa famille et ses copains de l'Hôpital Sainte-Justine. Regardez la vidéo ci-dessous que je vous conseille de visionner en plein écran, et voyez son regard fixé à l'horizon dans la cabine de pilotage. Je vous le dis, il ira loin ce petit homme.








22 janvier 2012

Message à toi, maudit bonheur

Peut-être ne devrais-je pas commencer en te traitant de maudit,
tu serais capable de m'ignorer encore et encore.
Mais qu'ai-je donc fait ou n'ai pas fait pour que tu décides
depuis ces dernières années de me laisser tomber ?

Autour de moi, certains me comparent à une guerrière,
qui, pour ne pas sombrer, n'a cessé de ramer.
D'autres saluent mon esprit d'électron autonome et libre. 
Une liberté qui repose sur l'effort constant de garder son équilibre.

On me dit assez souvent aussi que je suis une fille forte, 
que je suis une marrante pas du tout chiante.
Alors, on me rassure et on me dit qu'il ne devrait pas être loin le temps
où tu sauras enfin me trouver et me gâter.

Parce que, comme le dit si bien la pub, je le vaux bien.
Il me suffit donc que je reste confiante et patiente ?
Bien mais, entre nous, m... bonheur, ne trouves-tu pas  
qu'il y a bien trop longtemps que tu ne m'as visitée ?

Tellement longtemps que je risque de ne plus te reconnaître,
quand tu entreras par ma porte ou ma fenêtre.
Ah non, tu ne débarques plus sans même y paraître !
Trop occupé, trop sollicité, tu es devenu plus sophistiqué.
Plus organisé, tu fonctionnerais presque sur rendez-vous.
Mais alors, prenons-en un dès maintenant ! Quel jour, quelle heure ?

Je te le dis, ne prends plus trop de temps, cher bonheur, 
car à trop me faire patienter, tu cours le risque de me manquer
alors que sans même m'en rendre compte, je serais capable
de te fermer ma porte au nez.


18 janvier 2012

J'ai failli mourir... en Gaspésie

Si, si, croyez-moi, et ce sont les vents forts qui ont soufflé cette nuit sur le Québec qui ont réveillé en moi ce souvenir de vacances dans cette sublime région qu'est la Gaspésie.

C'était en 2007. Tout a commencé par une charmante proposition de mon amie Karole qui m'invitait à l'accompagner pour une semaine d'escapade loin, loin, loin de Montréal. Je dois vous avouer que lorsqu'il s'agit de vacances, je suis extrêmement sauvage et rebelle. Non pas dans le sens « partir seule dans le bois » mais plutôt « rien à faire du tout - je fais ce que je veux - pas envie de suivre des règles de groupe ». Car j'ai oublié de vous mentionner que Karole partait avec sa grande fille accompagnée de sa propre petite fille âgée de quatre mois. Bonjour, les vacances...

Vous comprendrez donc que ma première réaction a été de décliner bien gentiment. Et mon amie Karole d'insister tout aussi gentiment : « Tu verras, ce sera vraiment sympa. J'ai loué une maison, et on aura largement d'espace pour ne pas nous marcher sur les pieds ou nous taper sur les nerfs. Et puis de toute façon, tu as quelque chose de prévu cet été ? Es-tu déjà allée en Gaspésie ? Non, eh bien, profites-en et viens avec nous ! ».

J'ai finalement craqué. Ce matin-là du mois d'août, nous avons emprunté la route vers la Gaspésie dans ce véhicule suffisamment grand pour nous accueillir toutes les cinq car ma fille de six ans nous accompagnait aussi. Cinq filles de quatre mois à quarante ans qui allaient devoir s'entendre sur un trajet de seize heures et  une semaine dans une maison que nous n'avions pas encore vue.

À la fois fatiguées par le voyage et excitées par l'arrivée dans ce lieu féérique, nous approchions enfin de notre maison. Je me souviens encore du silence qui a régné dans la voiture alors que nous la découvrions parmi tant d'autres sur un flanc de colline face au majestueux fleuve Saint-Laurent, quand même ! C'était véritablement une maison de poupée. La panique s'empara de moi. « Seigneur, faites que le beau temps reste avec nous. Nous ne survivrons pas à cinq enfermées là-dedans. S'il vous plaît, Seigneur ». Ah bien sûr, c'était mignon. Une seule pièce avec un grand lit, un lit mezzanine, un canapé-lit, un coin cuisine et un autre pour la salle de bain. L'essentiel dans un minimum d'espace...

Après une première journée de promenades au grand air, un doux sommeil nous a fort heureusement vite enveloppées. Et cela aurait pu être le cas jusqu'au petit matin, s'il n'y avait pas eu ce vent qui a commencé à souffler en début de nuit... Pendant plusieurs heures, il balaiera la baie de Percé et de sa région, obligeant les campeurs à fuir leurs tentes arrachées ou leurs roulottes devenues dangereuses. Des motos étaient renversées, des tables de pique-nique déplacées et des chaises de camping volaient... La peur au ventre, j'entendais le souffle du vent gronder et s'engouffrer sous notre petite maison même pas fixée au sol ! Allait-elle tenir sur ses parpaings ? Fallait-il fuir maintenant ? J'étais aux aguets, un peu plus nerveusement que mes  « colocataires » qui ont su garder leur calme, elles.

Au bout de quelques heures d'angoisse, les rafales ont cessé d'intensité et tout s'est apaisé. Et croyez-le ou non, à la suite de ce déchaînement de Dame nature, le soleil a brillé tout le reste de la semaine. Comme si quelqu'un quelque part avait entendu ma prière...

13 janvier 2012

Entre cynisme et optimisme, mon coeur balance

En ces temps où on a l'impression que le Québec s'effondre à l'image de ses infrastructures, de sa structure politique ou encore des nombreuses fermetures d'usines qui assombrissent ce début d'année, je voulais partager avec vous deux bonnes nouvelles.

Bon, la première n'est peut-être pas si bonne que cela, mais elle a l'avantage de faire la preuve que lorsqu'on se compare, on peut parfois se consoler... Ainsi, hier, je suis tombée sur un article sur le site Liberation.fr sous le titre Éducation : la France toujours en décrochage... Je pouvais y lire :
«La France, 5e puissance mondiale, connaît un échec scolaire massif qui se traduit par la sortie du système éducatif de 150 000 jeunes sans diplôme chaque année. Fortement inégalitaire, cet échec scolaire menace la cohésion sociale à une époque où la réussite scolaire est un sésame de plus en plus indispensable à l'insertion sociale».
Et plus loin :
« (...) il faut «en finir avec l'amalgame entre effort et souffrance». En clair, l'école française ne pense pas assez au bien-être des élèves. Et la pression excessive qui pèse sur les enfants et sur les parents ne fait qu'enfoncer davantage les plus faibles.

Que ce soit ici ou ailleurs, il semble bien que l'école ne parvient plus à faire ses devoirs. Faut-il revoir le modèle éducatif traditionnel ? Comment motiver les plus réfractaires ? Face à cette plaie qui peut devenir béante dans la cohésion de notre société, nous ne pouvons opposer uniquement du cynisme face à la dégradation du système public car au bout du compte, nous allons tous en payer le prix. L'éducation doit donc revenir à la première place de nos priorités. Et je salue ainsi tous ceux et celles qui consacrent déjà leur énergie à cet immense défi.

Voici la vraie bonne nouvelle (et je me tourne avec un petit air cynique vers ceux et celles qui aiment dévaloriser Montréal...). On vient d'apprendre qu'elle se situe au 3e rang du palmarès des villes d'été, publié par Lonely Planet, et elle figure aussi parmi les 10 villes les plus branchées selon le New York Times. Pas mal, non ? 7,7 millions de touristes sont venus la visiter au cours des douze derniers mois. Je vous vois venir et je vous l'accorde, ces touristes ne vivent pas ici à longueur d'année, et ne doivent donc pas supporter la foutue congestion routière et celle dans nos instances municipales. C'est sûr...


Certains me rétorqueront aussi que c'est toujours plus vivable l'été. Certes... c'est plus sympa l'été, mais les activités de luminothérapie au Quartier des spectacles ou encore l'événement Igloofest, c'est pas mal non plus. Vous en connaissez beaucoup des endroits où les gens viennent se geler en groupe pour danser et s'amuser sous un petit air frais de - 20 degrés... ? Parce qu'en plus, avec une tuque jusqu'aux oreilles, des doubles couches de chaussettes et des habits de neige bien enveloppants mais pas toujours « avantageux », il n'est même pas question de drague ou de séduction ! Juste le plaisir d'écouter de la musique sous un ciel haut et sombre, signe de grands froids. C'est ça aussi Montréal.

11 janvier 2012

Et la tendresse, bordel !

J'ai décidé de reprendre le titre de ce film européen culte de la fin des années 70, non pas pour vous parler d'amour - quoique j'espère bien le faire bientôt quand celui-ci aura décidé de frapper à ma porte - mais pour tenter de faire un contre-poids au pessimisme ambiant (je n'ose même plus allumer la radio ou écouter les nouvelles tant elles sont désespérantes).

Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'amitié, qui est en elle-même une histoire d'amour, n'est-ce pas ? Et au contraire du rapport amoureux qui peut s'épuiser au fil du temps, un lien complice avec un ami peut traverser le temps et même les tempêtes car, tout le monde le sait, on pardonnera facilement à son pote ou à sa copine des attitudes ou fautes que l'on reprochera haut et fort à son amoureux(se)...

Ainsi, à peu près à la même époque l'année dernière, je pensais régulièrement à deux copains avec lesquels j'avais vécu de vrais bons moments dont un voyage en voiture inoubliable en Angleterre et en Hollande avec quelques sous en poche (vive l'herbe des parcs et les toilettes des stations-services !). J'avais perdu de vue Rodolphe et Jean-Luc depuis plus de quinze ans. Prête à faire une croix sur d'éventuelles retrouvailles, je reçois alors un courriel de Rodolphe qui, par un formidable hasard, pensait à moi également et avait retrouvé ma trace par l'intermédiaire de ma soeur inscrite sur le site Les copains d'avant...

Cette année, une autre belle surprise m'attendait par le biais d'un courriel de Sophie, une de mes meilleures amies de France avec laquelle je n'avais pas correspondu depuis dix ans environ. Une sorte d'appel du passé qui m'invite à prévoir éventuellement dans avenir pas si lointain une petite visite dans mon vieux pays d'origine, ne serait-ce aussi que pour embrasser ma mère, mon frère et ma soeur que je n'ai pas vus non plus depuis de longues années (non, je ne vous dirai pas combien...).

Ainsi, au coeur de ces temps troublés et de ma remise en question vers un nouveau départ, je prends soudain conscience que j'ai la chance d'avoir des amis extraordinaires ici au Québec où amitié se conjugue à entraide, et de constater que ceux et celles que j'ai quittés il y a longtemps ne m'ont pas oubliée. Je prends aussi conscience de l'importance de cultiver ces liens avec amis et parents pour recevoir et donner un peu de douceur et de tendresse.

Avec toutes mes amitiés.

03 janvier 2012

Bye Bye 2011 ! Non, ceci n'est pas une chronique sur...

Me revoilà ! J'espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyés de mes billets savoureux et tellement intelligents. 2011 ayant été celle du grand vide et des remises en question sur tous les plans, je peux vous dire que j'attendais avec impatience la petite mort de cette maudite année. Je l'attendais avec tant d'impatience que ces deux dernières semaines de fiesta m'ont véritablement lessivée. Oh, pas d'un point de vue de sorties en tous genres et d'excès gourmands. Je dirais même que ce fut calme à l'image des derniers mois. Non, c'est plutôt la morosité ambiante, à la fois pleurnicharde et déprimante des émissions de radio et de télé qui offraient un regard sur les événements de 2011, qui m'a littéralement achevée.

Bien sûr que les événements des douze derniers mois, qui devaient pourtant se dérouler sous le signe chinois du lapin calme et serein, nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Pas besoin d'y revenir; ils sont encore frais dans nos mémoires. Et peut-être même bien qu'il y a du positif dans le négatif qui nous a été régulièrement envoyé en pleine face. Bon, certains me traiteront d'utopiste, de rêveuse ou d'irresponsable. Bonne joueuse, je leur donnerai probablement raison. Mais quand on vit dans un endroit où les réactions au Bye Bye de Louis et Véro (ah, je n'ai pas pu m'empêcher) mobilisent les discussions d'un lendemain de veille, je considère avoir le droit de me sentir un peu sur la lune...

Prenons au hasard... :

1) La crise en Europe

Cette fois assez catastrophique merci, cette crise réveillera peut-être les consciences des nuls en économie et autres spéculateurs nébuleux. En tout cas, comme je l'écrivais dans un autre billet, j'espère que les manches retroussées par les dirigeants d'états clés et les efforts consentis par les populations sauront porter fruit. Car je préfère toujours entendre parler de projets rassembleurs et humanistes comme le fut à ses débuts la création d'une Europe unie que de séparations irréconciliables de deux peuples solitaires qui vivent pourtant ensemble... 

2) Le printemps arabe

Qui aurait pu prévoir de tels soulèvements de peuples bâillonnés qui nous ont ainsi donné véritablement une leçon de mobilisation collective ? On disait que cette région du monde était une poudrière. On ne croyait pas si bien dire alors que cet embrasement en chaîne a pris forme après l'immolation d'un jeune tunisien désespéré. Tout ce que je souhaite, c'est que le courage de tous ces hommes et femmes, jeunes et vieux qui ont risqué, et qui risquent encore leur vie comme en Égypte et en Syrie par exemple, ne soit pas réduit à néant par la montée au pouvoir de groupes islamistes. Mais j'ose imaginer que lorsque l'on a réussi à faire tomber des Moubarak ou Ben Ali, the sky is the limit.

3) L'hécatombe politique au Québec

Vous n'en aviez pas assez d'entendre toujours les mêmes discours ? De vous faire dire les mêmes niaiseries ? De vous faire imposer une vision étriquée d'un Québec, certes distinct, mais qui a aussi besoin d'ouvrir ses oeillères ? À trop vouloir être différent, on devient indifférent ou, pire, prétentieux. Espérons que la débâcle du Parti québécois (PQ) et la montée du Nouveau Parti Démocratique (NPD), qui ont pas mal brouillé notre carte politique devenue vieillotte, ouvriront la porte enfin à de nouvelles idées ou discussions sur l'avenir de la province. Pour que nous restions fiers mais tournés vers les autres.

4) Montréal, la mal-aimée

Cela va faire 17 ans que j'ai débarqué avec mon amoureux, mon chat, une valise et mon certificat de résidente permanente à Montréal. À 28 ans, tout était à reconstruire. Mon plus grand et intense projet de vie à ce jour. Parfois, elle me paraît moche, plus tard, je la vois rayonnante. Montréal est unique. Peu d'endroits dans le monde (en tout cas des grandes villes) peuvent s'enorgueillir de rassembler en leur coeur des gens venus de partout dans le monde et ce, dans une presque parfaite harmonie. Quel incroyable chance avons-nous de pouvoir nous promener de par ses rues et quartiers sans sentir une menace quelconque (sauf incidents isolés). Ceux et celles qui sont passés à Paris auront certainement remarqué ces soldats armés dans les gares. Un ami qui en revient a même vu un de ces soldats dans l'incontournable magasin Les Galeries Lafayette... Bref, même si je devais un jour m'éloigner de Montréal, je ne pourrais l'effacer de ma vie et devrais y revenir souvent. D'autant plus qu'elle se fait de plus en plus belle, n'est-ce pas ?

Bon, il y aurait d'autres sujets mais je vous vois bâiller. Permettez-moi toutefois de vous souhaiter une belle année 2012, sous le signe du dragon d'eau noire, remplie d'espoir, de réveil, d'harmonie, et de prospérité pour tous.