03 janvier 2012

Bye Bye 2011 ! Non, ceci n'est pas une chronique sur...

Me revoilà ! J'espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyés de mes billets savoureux et tellement intelligents. 2011 ayant été celle du grand vide et des remises en question sur tous les plans, je peux vous dire que j'attendais avec impatience la petite mort de cette maudite année. Je l'attendais avec tant d'impatience que ces deux dernières semaines de fiesta m'ont véritablement lessivée. Oh, pas d'un point de vue de sorties en tous genres et d'excès gourmands. Je dirais même que ce fut calme à l'image des derniers mois. Non, c'est plutôt la morosité ambiante, à la fois pleurnicharde et déprimante des émissions de radio et de télé qui offraient un regard sur les événements de 2011, qui m'a littéralement achevée.

Bien sûr que les événements des douze derniers mois, qui devaient pourtant se dérouler sous le signe chinois du lapin calme et serein, nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Pas besoin d'y revenir; ils sont encore frais dans nos mémoires. Et peut-être même bien qu'il y a du positif dans le négatif qui nous a été régulièrement envoyé en pleine face. Bon, certains me traiteront d'utopiste, de rêveuse ou d'irresponsable. Bonne joueuse, je leur donnerai probablement raison. Mais quand on vit dans un endroit où les réactions au Bye Bye de Louis et Véro (ah, je n'ai pas pu m'empêcher) mobilisent les discussions d'un lendemain de veille, je considère avoir le droit de me sentir un peu sur la lune...

Prenons au hasard... :

1) La crise en Europe

Cette fois assez catastrophique merci, cette crise réveillera peut-être les consciences des nuls en économie et autres spéculateurs nébuleux. En tout cas, comme je l'écrivais dans un autre billet, j'espère que les manches retroussées par les dirigeants d'états clés et les efforts consentis par les populations sauront porter fruit. Car je préfère toujours entendre parler de projets rassembleurs et humanistes comme le fut à ses débuts la création d'une Europe unie que de séparations irréconciliables de deux peuples solitaires qui vivent pourtant ensemble... 

2) Le printemps arabe

Qui aurait pu prévoir de tels soulèvements de peuples bâillonnés qui nous ont ainsi donné véritablement une leçon de mobilisation collective ? On disait que cette région du monde était une poudrière. On ne croyait pas si bien dire alors que cet embrasement en chaîne a pris forme après l'immolation d'un jeune tunisien désespéré. Tout ce que je souhaite, c'est que le courage de tous ces hommes et femmes, jeunes et vieux qui ont risqué, et qui risquent encore leur vie comme en Égypte et en Syrie par exemple, ne soit pas réduit à néant par la montée au pouvoir de groupes islamistes. Mais j'ose imaginer que lorsque l'on a réussi à faire tomber des Moubarak ou Ben Ali, the sky is the limit.

3) L'hécatombe politique au Québec

Vous n'en aviez pas assez d'entendre toujours les mêmes discours ? De vous faire dire les mêmes niaiseries ? De vous faire imposer une vision étriquée d'un Québec, certes distinct, mais qui a aussi besoin d'ouvrir ses oeillères ? À trop vouloir être différent, on devient indifférent ou, pire, prétentieux. Espérons que la débâcle du Parti québécois (PQ) et la montée du Nouveau Parti Démocratique (NPD), qui ont pas mal brouillé notre carte politique devenue vieillotte, ouvriront la porte enfin à de nouvelles idées ou discussions sur l'avenir de la province. Pour que nous restions fiers mais tournés vers les autres.

4) Montréal, la mal-aimée

Cela va faire 17 ans que j'ai débarqué avec mon amoureux, mon chat, une valise et mon certificat de résidente permanente à Montréal. À 28 ans, tout était à reconstruire. Mon plus grand et intense projet de vie à ce jour. Parfois, elle me paraît moche, plus tard, je la vois rayonnante. Montréal est unique. Peu d'endroits dans le monde (en tout cas des grandes villes) peuvent s'enorgueillir de rassembler en leur coeur des gens venus de partout dans le monde et ce, dans une presque parfaite harmonie. Quel incroyable chance avons-nous de pouvoir nous promener de par ses rues et quartiers sans sentir une menace quelconque (sauf incidents isolés). Ceux et celles qui sont passés à Paris auront certainement remarqué ces soldats armés dans les gares. Un ami qui en revient a même vu un de ces soldats dans l'incontournable magasin Les Galeries Lafayette... Bref, même si je devais un jour m'éloigner de Montréal, je ne pourrais l'effacer de ma vie et devrais y revenir souvent. D'autant plus qu'elle se fait de plus en plus belle, n'est-ce pas ?

Bon, il y aurait d'autres sujets mais je vous vois bâiller. Permettez-moi toutefois de vous souhaiter une belle année 2012, sous le signe du dragon d'eau noire, remplie d'espoir, de réveil, d'harmonie, et de prospérité pour tous.

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