13 janvier 2012

Entre cynisme et optimisme, mon coeur balance

En ces temps où on a l'impression que le Québec s'effondre à l'image de ses infrastructures, de sa structure politique ou encore des nombreuses fermetures d'usines qui assombrissent ce début d'année, je voulais partager avec vous deux bonnes nouvelles.

Bon, la première n'est peut-être pas si bonne que cela, mais elle a l'avantage de faire la preuve que lorsqu'on se compare, on peut parfois se consoler... Ainsi, hier, je suis tombée sur un article sur le site Liberation.fr sous le titre Éducation : la France toujours en décrochage... Je pouvais y lire :
«La France, 5e puissance mondiale, connaît un échec scolaire massif qui se traduit par la sortie du système éducatif de 150 000 jeunes sans diplôme chaque année. Fortement inégalitaire, cet échec scolaire menace la cohésion sociale à une époque où la réussite scolaire est un sésame de plus en plus indispensable à l'insertion sociale».
Et plus loin :
« (...) il faut «en finir avec l'amalgame entre effort et souffrance». En clair, l'école française ne pense pas assez au bien-être des élèves. Et la pression excessive qui pèse sur les enfants et sur les parents ne fait qu'enfoncer davantage les plus faibles.

Que ce soit ici ou ailleurs, il semble bien que l'école ne parvient plus à faire ses devoirs. Faut-il revoir le modèle éducatif traditionnel ? Comment motiver les plus réfractaires ? Face à cette plaie qui peut devenir béante dans la cohésion de notre société, nous ne pouvons opposer uniquement du cynisme face à la dégradation du système public car au bout du compte, nous allons tous en payer le prix. L'éducation doit donc revenir à la première place de nos priorités. Et je salue ainsi tous ceux et celles qui consacrent déjà leur énergie à cet immense défi.

Voici la vraie bonne nouvelle (et je me tourne avec un petit air cynique vers ceux et celles qui aiment dévaloriser Montréal...). On vient d'apprendre qu'elle se situe au 3e rang du palmarès des villes d'été, publié par Lonely Planet, et elle figure aussi parmi les 10 villes les plus branchées selon le New York Times. Pas mal, non ? 7,7 millions de touristes sont venus la visiter au cours des douze derniers mois. Je vous vois venir et je vous l'accorde, ces touristes ne vivent pas ici à longueur d'année, et ne doivent donc pas supporter la foutue congestion routière et celle dans nos instances municipales. C'est sûr...


Certains me rétorqueront aussi que c'est toujours plus vivable l'été. Certes... c'est plus sympa l'été, mais les activités de luminothérapie au Quartier des spectacles ou encore l'événement Igloofest, c'est pas mal non plus. Vous en connaissez beaucoup des endroits où les gens viennent se geler en groupe pour danser et s'amuser sous un petit air frais de - 20 degrés... ? Parce qu'en plus, avec une tuque jusqu'aux oreilles, des doubles couches de chaussettes et des habits de neige bien enveloppants mais pas toujours « avantageux », il n'est même pas question de drague ou de séduction ! Juste le plaisir d'écouter de la musique sous un ciel haut et sombre, signe de grands froids. C'est ça aussi Montréal.

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